8 août 2009

Vacances, vacances...

Bonjoiiiiiiir ^_^

Et oui, j'ai mis une semaine (non, 6 jours) pour venir vous raconter mes vacances... Vous avez donc eu six jours de repos supplémentaire, il faut donc que je me rattrape et que j'écrive un truc six fois plus long.

. . .

Vous avez eu peur, avouez ! Non, je vous rassure, c'était de l'humour (absolument pas drôle).
En réalité, je n'ai pas grand chose à raconter sur mes vacances, parce que je ne suis pas sûre que vous soyez tout à fait passionné par le fait qu'il faisait beau, qu'il faisait chaud, qu'on a bien bronzé, que la mer était presque parfaite parce qu'à part un jour y avait pas d'algues,... Enfin, tout ce genre de choses qu'on met sur une carte postale et dont les gens se disent "Mais bon sang, comment elle se la pète ! Moi aussi, j'aurais bien voulu y être !"
(Mais notez que ça me fait toujours plaisir de recevoir une carte postale... Même si il est rien écrit dessus, d'ailleurs... Enfin, au moins signée pour que je sache de qui elle vient, mais sinon... x) )

Bref, alors je vais plutôt vous raconter "Manon ou comment se planter là où c'est drôle".

Voyez-vous, j'ai expérimenté de près trois escaliers et une marche.

Le premier se trouve dans la maison de campagne de la famille qui se trouve en Sicile (Et plus à la campagne que ça... En pleine montagne campagneuse. D'ailleurs, je raconterais un truc là dessus après (1) ). Cet escalier est casse-gueule la première fois qu'on y monte. D'abord parce que c'est un escalier en colimaçon (mini colimaçon) en pierre... Sans rampe. Donc, quand vous montez, vous avez le vide autour de vous. Hyper rassurant. Ensuite parce que la dernière marche est moins d'un centimètre plus haute que les autres. Oh, évidemment, on se dit, un centimètre, c'est rien... Sauf qu'en réalité, vous montez les escaliers tranquillement et vous ne vous attendez pas du tout à cette petite élévation de la dernière marche... Et qui c'est qui s'y attendait moins que les autres et qui a failli se planter mais qui a réussi à se rattraper de justesse ? C'est moi, vous aviez bien deviné.

Le deuxième escalier est celui de l'appartement que nous avions loué, heureusement pour moi, cet escalier étant un escalier bien fait, avec du carrelage et tout ça, mes jambes n'ont pas trouvé drôle de manquer de ce planter.

Ensuite, j'ai fais la connaissance d'une marche. Une petite marche en plein milieu d'une place. Alors, évidemment, on marchait en groupe, moi juste derrière ma soeur en train de parler avec ma mère, je ne faisais pas attention où j'allais. Et au moment où ma soeur crie "Attention, y a une marche", je me la prend. J'ai failli me planter une deuxième fois, mais heureusement, comme c'était en descente, ça n'a fait qu'une drôle de sensation... Enfin, celle que vous avez quand vous descendez une marche alors que vous vous attendiez à un terrain plat.

Et enfin le troisième, c'était l'escalier pour remonter de la plage (escalier qui se trouvait juste avant la pente à 10% qu'il fallait remonter... Punaise, c'était peut-être qu'à 100 mètres la plage, mais quels 100 mètres !), cet escalier là, il était drôle hein... Plein de petits cailloux, avec des marches hyper inégales, où il fallait faire deux pas pour passer d'une à l'autre... Bref THE escalier de la mort qui tue qui est hyper drôle. Nous étions donc dans cet escalier en compagnie de ma mère, ma soeur nous précédant un peu, pour nous donner un peu de courage, j'ai donc commencer à compter "1, 2, 3, 4... 1, 2, 3, 4..." Et à un moment, ça a fait "1, 2, 3... SCHBAF" "MANON !" "Ca va, ça va... J'ai rien, juste des pierres sur mes genoux, et... Oh je saigne". Ma soeur se met donc à courir pour aller chercher la bouteille d'eau afin de laver mon genou, revient avec et s'assied sur une marche... Ayant couru alors qu'il était midi et que donc le soleil tapait bien, elle a fait une chute de tension. Enfin, rien de bien grave, juste qu'il lui fallait le temps de reprendre ses esprits. Le temps que je lave mon genou et tout... On était bien content que mon père soit descendu en voiture et qu'on ait pas à remonter la pente de 10% bien fatigante à pied.

(1) Comme j'en parlais tout à l'heure, je vais donc vous expliquer cet endroit qu'est la campagne...
Vous prenez plusieurs montagnes. Vous prenez des champs que vous mettez sur ces montagnes. Et vous prenez trois à quatre maisons que vous répartissez sur ces montagnes. Nous y voilà. Maintenant, vous prenez des moutons que vous mettez sur les routes de campagnes (par moment les routes semblaient revenir vers la civilisation puisqu'elles étaient bien faites mais revenaient deux minutes plus tard à une route pleine de pierres et de bosses). Et derrière les moutons vous avez le berger... Qui se déplace en voiture. Oui, oui, oui. Les bergers sont à la pointe de la technologie ! Et à côté de ça, l'eau courante n'est pas potable. Logique. Maintenant vous vous imaginez que c'est la période de jesaispascommentonappelleça. Bref, la période où ils brulent leur champ pour refertiliser le sol (ou un truc comme ça). Il y a deux catégories de bruleurs de champs :

  1. Les doués. Ceux qui savent faire ça correctement et qui s'appliquent. Qui ont pris toutes les mesures qu'ils avaient à prendre pour pas que le feu se répande sur les autres terres et qui font même attention à faire ça quand y a pas trop de vent.
  2. Les pas doués. Ceux qui font ça limite parce qu'ils voient que le voisin l'a fait. Ceux qui ont pas pensé que le feu ça se propage. Ceux qui se sont même peut-être dis que le vent allait éteindre leur feux. Bref, ceux qui font brûler leur terrain mais aussi ceux des voisins.
Nous avons eu droit pour "voisin" (comprenez qu'il devait se trouver à deux-trois cent mètres) à un homme de la deuxième catégorie. Donc, pendant que nous étions tranquillement dans la piscine, on a eu droit à toute l'odeur de brûler, les morceaux de blé calciné ou je ne sais trop quoi... Au moins, on a eu un changement dans le décore. Avant le feu, c'était jaune partout, pendant le feu, c'était plein de flammes, c'était joli, après le feu, c'était noir partout. C'était youpie quoi ^^


A part ça, il ne s'est rien passé de très spécial..

Je crois que je vais commetre un meurtre..
Voir deux, trois, quatre, cinq, peut-être plus.
Les mouches m'exaspèrent vraiment là.

Bref, c'est le moment de vous laisser. Et oui, j'ai fais un truc trop trop long.


2 commentaires:

Marc a dit…

"Je crois que je vais commetre un meurtre..
Voir deux, trois, quatre, cinq, peut-être plus.
Les mouches m'exaspèrent vraiment là."

Je peux t'aider si tu veux x)

Niniva a dit…

J'aime beaucoup l'explication de toutes les sortes d'escaliers... Même si j'ai entendu toutes ces histoires en vrai (je sais, quelle veinarde je suis =P), ça me fait toujours bien rire... Comme les meurtres des mouches, d'ailleurs^^

Que de choix, que de choix...