Et pour bien vous faire patienter, je ne commence pas par le concert mais par le début.
Déjà, le vendredi soir, tout le monde arrive chez moi, on se met dans l'ambiance motaïve prête pour le lendemain avec des "Maëlle, Maëlle, Maëlle... Tu sais quoi ?" "..." "On va voir les Cowboys Fringaaaants !" et inversement. On se fait une petite partie de belote, durant laquelle on apprend que Wanda s'endort à 21h30 le vendredi soir, oui mesdames messieurs, 21h30 un vendredi.
Bon, pas grave, elle sera sans doute en forme le lendemain (que neni!)
Brefouille, on finit par aller dormir tôt (minuit et demi, un truc comme ça), parce que le lendemain, debout à 7 heure 30. Justement, au lendemain, on y est, c'est le moment c'est l'instant.
On se réveille, on mange et là... On est vraiment motaïve, on est prête là, on est ready, on peut y aller, c'est le moment d'y aller, tout de suite ! On se met donc en route et là on dit... Bravo mes parents.
Ils ont TOUT supporté. En commençant par les chansons des Cowboys Fringants (quand même, c'était un peu le concert qu'on allait voir), du Louise Attaque (un peu), du Tryo (un peu), du Fatals Picards (un peu plus, mais ça, ils aiment), et surtout... Du ABBA.
Mais ça aurait pu passer si en plus on avait pas chanter en même temps (surtout que je dois être celle qui chante le plus mal (après Wanda) et celle qui chantait le plus).
Brefouille, je leur dis franchement merci de nous avoir accompagné \o/
Après ces quatre heures de voyages, nous arrivons donc à Strasbourg, on se paume un peu en arrivant mais bon, c'est Tomtom qui était pas très clair (en plus elle était vraiment méchante la madame du GPS). Et là, que voit-on ? Des gens... Plein des gens... Ce sont des lycéens qui venaient de finir leur cours du samedi matin. Et là, désolée pauvre français que vous êtes, mais quel bonheur c'était de se dire qu'on était pas français, qu'on était de bonnes petites belges qui n'ont jamais cours le samedi matin.
On finit par arriver et on voit l'hotel... Rose et vert, mmmm que c'est mignon. Mais il n'empêche que franchement, je conseil cet hotel. 35 euros pour une nuit pour une chambre de trois personnes maximum, possibilité d'avoir le petit déjeuner (supplément, je pense), et, contrairement au formule 1, toilettes et douche dans la chambre, très important. [Avec juste à côté un McDo, ou nous avons fais notre repas de midi, parce qu'on avait la dalle et que c'était plus simple, mais si un McDo, c'est pas ce qu'il y a de meilleur].
Bref, bref, bref, nous sommes donc aller visiter Strasbourg pendant une paire d'heures... Enfin, une petite paire d'heures. Parce qu'au début, franchement, on s'est dit "Très jolie la ville, franchement, j'aime bien. Les maisons surtout, bon okay, y a un Celio juste à côté et ça dénotte un peu, mais très joli quand même. Ah tiens, la Cathédrale est par là, allons la voir... Quand même, c'est vachement rose (Non, désolée, moi personnellement, la cathédrale... Ben c'est une cathédrale rose quoi)." puis visite du magasin où la madame nous a regardé méchamment alors on est pas restées. Puis retour d'où on venait et là... Une librairie ! On a pas pu ne pas y aller, c'était trop tentant. Donc on a du rester un peu plus d'une demi-heure (faut dire qu'elle était grande hein). Et c'est à ce moment là que... PATATRA ! Le drame absolu, l'incontournable mauvais temps de chez nous nous poursuit... Une drache. Une bonne grosse drache, comme on dit par chez nous. Mais que faiiire ? On pouvait pas retourner dans la librairie (je crois qu'on avait tout vu, et on avait assez chercher Charlie comme ça), mais heureusement, il y avait les Galeries Lafayette ! (nous manque plus que la Tour Eiffel et on est à Paris, elle devait être dans la Cathédrale)... Donc on y va, on regarde les jolies (ou pas) choses, et les jolis prix qui vont avec. Comme d'habitude on fait les imbéciles (genre Maëlle qui essaye un chapeau ridicule... Qu'une autre femme venait d'essayer très sérieusement juste avant). Enfin, Mousse s'achète quand même une casquette qui gère la fougère. Puis reprenage du tram, ou y avait une dame qui nous regardait l'air de dire que c'était un peu la lose et pas beaucoup la win, rebaptisage de moi par Maëlle, je m'appele à présent Ranon. Puis arrivage à l'hotel, on bouffe et on se prépare pouuuur... Les Cowboys Fringants \o/ (En chante Léopold et en espérant qu'on y aura droit.)
Et donc là, on arrive au Zénith qui, on doit bien le dire, gère trop la fougère de la mort qui tue. Ce batiment à trop la classe. Bon, d'abbord trouver l'entrée (pas trop compliquée), et on passe à la fouille.
"- Je prend ceci
- Vous prenez ma bouteille ?
- Non, juste le capuchon"
... Bon, okay, ça peut être considéré comme projectile, mais fallait prévenir, on en aurait pas pris, et on se serait pas senties obligées de les boires parce que bon, une bouteille sans capuchon, à part boire son contenu, tu peux pas en faire grand chose... (en plus, de l'eau pétillante, sans capuchon, sa pétille vite plus et c'est très embêtant u.u'')
Mais c'est pas très important, on arrive donc à l'intérieur et là, un stand de t-shirt, on regarde on regarde et... Et tiens ! A nous cinq, ça reviendrait pas trop cher si on en achetait un pour Julio ! \o/ Allez, et le rouge, parce que le rouge il est coool. Puis Wanda qui s'en achète un puis on rentre se chercher des places (il devait être 19 heure 15, le concert commençait à 20 heure). Dans les gradins évidemment puisque Maëlle fait des chutes de tentions et que la température quand tout le monde était calme devait déjà être d'une bonne trentaine de degrés,... Et puis, on est quand même pas des filles très grandes, alors au milieu de la foule, je pense qu'on aurait pas vu énormément.
Brefouille, tout ça pour arriver à 20 heure et un petit tas de poussières. Les voilà qui arrivent, yeeeeepa \o/ Ca va commencer. Et donc nous avons eu droit aux chansons suivantes dans cet ordre :
Droit devant
Ti-cul
La reine
Manifestation
Entre 2 taxis
Chêne et Roseau
En berne
Si la vie vous interesse
La tête haute
Une autre journée qui se lève. (Le blues la vie)
Et une pause d'un quart d'heure (je crois, en tous cas, elle ne m'a pas parue longue comme le reste qui m'a parru hyper court).
Histoire de pêche
La Catherine
Camping Sainte Germaine
Le gars de la compagnie
Toune d'automne
Bonne Pomme
Monsieur
8 secondes
Tant qu'on aura de l'amour
Et là, un rappel
Rémi
Joyeux Calvaire
Awikatichikaën
Plus rien
Deuxième rappel
Les étoiles filantes.
Il faut savoir que les filles connaissaient pas quelques chansons dans le tas, et que j'étais la seule de la ligne à toutes les connaître et donc à toutes les chanter (pas tout le temps, quand même, mais presque disons que les refrains chez moi c'était toujours super motaïve de la mort qui tue tout \o/).
Evidemment, ils ne se sont pas contenter de chanter les chansons comme ça, sans rien faire, c'était un concert quoi, pas le mode aléatoire sur mon iPod.
Donc des trucs à retenir, par exemple, la petite modification dans Toune d'Automne, le fait que les français (et nous pas vraiment si on avait notre accent liègeois) renforce le -ne de la Catherineuuuuuuuh, le fait qu'au Quebec, faut pas croire mais on ne dit pas que Tabernacle (on dit aussi Pass' moi le beurre comme dirait Maëlle). Et d'autres petits papotages que je ne saurais vous retaper ici.
Juste à saluer une performance qui pour moi était plus impressionnante que les autres, et c'est aussi l'avis des quatre autres filles. Déjà, tous les musiciens, le chanteur qui a su animer la salle comme c'est pas permis et qui a un débit de parole hallucinant (et non, ce n'est pas qu'en studio, il peut AUSSI le faire en concert), le bassiste et ses mouvement de genoux fluide, le batteur et son solo "du tonner" et les deux guitaristes qui avaient l'air de s'amuser comme pas possible. Et surtout, Marie-Annick, la violoniste, accordéoniste, flûte à bec-iste ( je sais, flûtiste), pianiste, mandoliniste (ou guitariste)... Qui peut jouer à la fois de la flûte et tenir son violon avec le menton, qui peut jouer d'une violon magnifiquement et danser un espèce de French Cancan en même temps (d'ailleurs, on s'est demandé si sa jupe n'allait pas s'en aller). Bref, elle était... Waw. Tout simplement. Même si le concert en lui même était Waw.
Enfin, bien que je ne sais pas comment ça se passe dans les concerts des Cowboys Fringants d'habitude, si ce n'est que je sais que les avions en papier sont toujours lancés, je tiens à dire que je trouvais quand même l'idée super. Et puis tous les briquets allumé, et les jesaispascommentças'appellemaisquifaisaitétoiles (et Karl qui envoie un avion alors que les briquets sont allumés... Il veut tout faire cramer !) vue du haut, ça donnait super bien, et le fait qu'on avait des cheveux magiques (des bracelets fluos quoi), et puis aussi le fait qu'à la fin des étoiles filantes, on a commencé à rechanter les La lalala... de la fin au lieu de faire un rappel de type dit "normal". Et puis les gens toujours motivés à la sortie en train de chanter en faisant une petite ronde, pour se réchauffer à l'extérieur aussi. Et puis, pour finir, on s'est quand même acheté un t-shirt, Wanda, Audrey et Mousse le gris avec le garçon tenant son coeur, moi le noir de l'expédition, et toujours le rouge pour Julien.
Puis truc débile qu'on se devait de faire... Une photo où on essaye toute ensemble de retenir le poteau qui "allait tomber".
"- Audrey, dépêche toi, on a l'air con !
- C'est pas grave, ça vous change pas de d'habitude
- C'est vrai, toute façon, on doit pas revenir ici avant longtemps !"
Bref tout ça était fort bien... Non, ce n'était pas bien ! C'était génial, même plus ! C'était supercalifragilisticexpialidocious ! On est repartie de là plein de chansons et d'images en tête, super heureuse d'être venues à Strasbourg.
On est retourné à l'hotel il devait être minuit, on s'est changé, on a parlé une dizaine de minutes, et puis on est toutes allées dormir.
Le lendemain on a encore un peu visité Strasbourg (sans flotte), et surtout l'espèce de marcher d'art et voilà. Le retour s'est fait pareil qu'à l'allée, avec un peu plus de Cowboys Fringants et un peu plus de souvenir pour les chansons. =)
Encore leurs chansons en têtes, encore les images en tête, encore l'envie d'aller les voir, encore l'idée qu'on y est pas vraiment allé, encore persuadée que ce n'est pas encore passé, encore envie...
Non, je ne redescendrais pas sur Terre.
Revenir de la lune,
C'et long en Volkswagen.
C'et long en Volkswagen.
